Chez de nombreux hommes, il arrive un moment où l’énergie diminue, la motivation s’effrite et la libido se fait plus discrète. Souvent, sans qu’on y prête attention, c’est un déséquilibre hormonal — et plus précisément une baisse de la testostérone — qui se cache derrière ces signes. Ce sujet, longtemps resté tabou, est aujourd’hui au cœur de nombreuses discussions médicales et sociétales. Car oui, la testostérone ne se résume pas à un simple chiffre sur une analyse sanguine : elle influe directement sur la vitalité, la confiance en soi, la masse musculaire et même la fertilité.
Mais alors, comment savoir si l’on est concerné ? Et surtout, que faire pour retrouver un bon équilibre hormonal, naturellement ou avec l’aide d’un spécialiste ? Dans cet article, nous allons explorer les causes d’un déficit en testostérone, ses conséquences sur la santé globale, et les solutions concrètes et médicalement encadrées pour retrouver une testostérone optimale. Que vous ayez reçu un diagnostic ou que vous soyez simplement en quête de mieux-être, cette lecture vous apportera des repères utiles et des pistes d’action claires.
Causes et conséquences d’une baisse de testostérone
Sur les pages de notre blog, nous avons publié un article utile intitulé « Les normes de la testostérone chez l’homme », qui décrit en détail les indicateurs physiologiques de cette hormone. Cependant, que faire si le médecin a diagnostiqué un hypogonadisme ou un déficit androgénique ? Comment augmenter le taux de testostérone chez l’homme et dans quelle mesure est-ce sûr ? Tout d’abord, il est nécessaire de suivre strictement les recommandations des spécialistes – urologues et andrologues. Il est catégoriquement déconseillé de pratiquer l’automédication ou de prendre des médicaments sans contrôle médical.
La diminution de la production de testostérone peut être associée à des changements corporels liés à l’âge. Après 50 ans, les hommes entament souvent des processus d’involution qui affectent l’ensemble du système endocrinien. Cela affecte les niveaux de substances importantes telles que la mélatonine, l’hormone de croissance, la déhydroépiandrostérone (DHEA) et son sulfate, et l’IGF-1 (facteur de croissance analogue à l’insuline 1). Tous ces éléments peuvent entraîner une baisse de la libido, des troubles de l’érection et une dégradation de l’état de santé général. C’est pourquoi le déficit androgénique lié à l’âge doit faire l’objet d’une surveillance et d’une attention régulières.
L’hypogonadisme et ses formes
L’hypogonadisme est un diagnostic médical dans lequel la synthèse des androgènes – les hormones sexuelles mâles – est réduite dans l’organisme. Cette condition peut être diagnostiquée aussi bien chez les jeunes hommes de moins de 30 ans qu’à un âge plus mûr. Les causes sont variées, allant de troubles congénitaux du développement des glandes sexuelles aux effets d’infections, d’expositions toxiques ou de maladies radiologiques. Souvent, l’hypogonadisme peut être associé à un dysfonctionnement du système hypothalamo-hypophysaire, qui nécessite une attention et un diagnostic distincts.
Après le diagnostic, les spécialistes – andrologues ou urologues – analysent nécessairement le mode de vie du patient : le niveau d’activité physique, la présence de mauvaises habitudes, le régime alimentaire, les maladies chroniques. Ce n’est que sur la base de ces données que le médecin élabore un plan de traitement personnalisé. La prescription de médicaments pour augmenter la testostérone se fait sous contrôle médical strict.
Traitement et rétablissement de l’équilibre hormonal
Le traitement hormonal substitutif est la principale méthode de traitement de l’hypogonadisme. Elle peut comprendre des injections à base d’esters de testostérone (par exemple, testostérone énanthate, cypionate, undécanoate), ainsi que l’utilisation de gels, de patchs ou de comprimés. Le choix de la forme du médicament dépend des indications, du mode de vie et de la tolérance du patient à la thérapie. Parfois, dans les formes graves d’infertilité, on a recours à la procédure Micro TESA, une technique peu invasive qui permet d’obtenir des spermatozoïdes directement à partir du tissu testiculaire.
Quand un traitement médicamenteux est nécessaire
L’hypogonadisme primaire est souvent de nature génétique ou associé à des maladies inflammatoires telles que l’orchite virale. L’hypogonadisme secondaire peut résulter de tumeurs hypophysaires, de l’obésité, de maladies hépatiques chroniques et d’un certain nombre d’autres affections. Dans ces cas, il est impossible de rétablir l’équilibre hormonal sans un soutien médicamenteux.
L’alimentation et le mode de vie ont également leur importance. Il est recommandé de consommer de la viande maigre, du poisson, des fruits de mer, des légumes et des fruits. La consommation de sucre, de fast-food, de plats préparés et d’alcool doit être limitée. Toutefois, il convient de rappeler qu’aucun régime ne remplacera une thérapie bien choisie.
Effet de la testostérone sur la fertilité
La testostérone affecte directement la production et la qualité des spermatozoïdes. Sa carence peut entraîner une diminution de la mobilité des spermatozoïdes et une détérioration de leur morphologie. Dans les cas légers, l’hormonothérapie peut rétablir la fertilité. Dans les cas graves, le médecin peut recommander le recours aux techniques de procréation assistée, notamment la FIV.
Méthodes modernes de FIV pour la stérilité masculine
La FIV est une méthode dans laquelle la fécondation de l’ovule par un spermatozoïde a lieu en dehors du corps de la femme, dans un laboratoire. L’embryon est ensuite transféré dans la cavité utérine. Cette méthode permet d’obtenir une grossesse dans diverses formes d’infertilité, y compris dans les cas graves de facteur masculin.
Si l’homme a un sperme de très mauvaise qualité ou pas de sperme du tout, il est possible d’utiliser du sperme extrait par Micro TESA ou du sperme de donneur. Lorsqu’une femme ne dispose pas d’ovules de bonne qualité, par exemple en raison de changements liés à l’âge ou de maladies, on a recours à la FIV avec don d’ovules. Dans ce cas, l’ovule du donneur est fécondé avec le sperme du partenaire (ou du donneur) et transféré dans l’utérus de la femme.
Si les deux partenaires ont de graves problèmes avec leurs cellules sexuelles, on a recours à la FIV avec double don. Dans ce cas, l’ovule et le sperme sont tous deux donnés. Cette approche permet d’obtenir une grossesse même dans les cas les plus difficiles, lorsque les autres méthodes sont inefficaces.
Chacun de ces protocoles nécessite une sélection individuelle et une coordination avec des spécialistes, en tenant compte de tous les facteurs médicaux et psychologiques.
Quand consulter un médecin
Si vous constatez une baisse de la libido, une fatigue chronique, une détérioration de la fonction érectile ou des problèmes de conception, vous devez consulter un spécialiste. La consultation d’un urologue et d’un médecin de la reproduction permettra de déterminer le taux d’hormones, d’effectuer les analyses nécessaires et de choisir le schéma de traitement optimal.
Les spécialistes de la clinique Natuvitro sont prêts à proposer une approche individuelle et des méthodes thérapeutiques modernes pour rétablir la santé et la fertilité masculines. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour bénéficier d’une aide qualifiée et entamer le chemin vers une vie saine et épanouie.
